Le romantisme est-il aux oubliettes ? On pourrait le penser tant notre société est devenue normative, assujettie à la mécanisation, la quantification, la standardisation…
Pourtant, le rapport romantique au monde existe encore. Il n’est pas facile de le percevoir dans notre quotidien tant il est englué dans le désenchantement ambiant et la démobilisation pernicieuse.
Etre romantique au 19ème siècle, c’était être en quête d’idéal, s’affranchir des codes et des conventions, redonner pleins pouvoirs aux sentiments et aux passions, à l’individualisme, à la sensibilité, à l’évasion dans le rêve et l’imaginaire. C’était établir avec la nature une relation fusionnelle, en faire un mythe sublime, aussi beau qu’inquiétant.
C’était aussi s’étonner, s’exalter, s’enflammer, s’indigner…
Tous les ferments de ce romantisme existent toujours, tapis en chacun de nous, prêts à déchirer l’enveloppe plastifiée et aseptisée qui les emprisonne.
Si vous en doutez, venez faire un petit tour aux Jardins Secrets. Ils fleurent bon la romance, dédaignent l’académisme, exaltent les émotions, font rire et font pleurer. Ils sont fous et généreux et s’ils tempêtent parfois, comme tous les romantiques, contre la fugacité du temps et la brièveté de la vie, c’est pour mieux les sublimer et en extraire la quintessence.
Pourtant, le rapport romantique au monde existe encore. Il n’est pas facile de le percevoir dans notre quotidien tant il est englué dans le désenchantement ambiant et la démobilisation pernicieuse.
Etre romantique au 19ème siècle, c’était être en quête d’idéal, s’affranchir des codes et des conventions, redonner pleins pouvoirs aux sentiments et aux passions, à l’individualisme, à la sensibilité, à l’évasion dans le rêve et l’imaginaire. C’était établir avec la nature une relation fusionnelle, en faire un mythe sublime, aussi beau qu’inquiétant.
C’était aussi s’étonner, s’exalter, s’enflammer, s’indigner…
Tous les ferments de ce romantisme existent toujours, tapis en chacun de nous, prêts à déchirer l’enveloppe plastifiée et aseptisée qui les emprisonne.
Si vous en doutez, venez faire un petit tour aux Jardins Secrets. Ils fleurent bon la romance, dédaignent l’académisme, exaltent les émotions, font rire et font pleurer. Ils sont fous et généreux et s’ils tempêtent parfois, comme tous les romantiques, contre la fugacité du temps et la brièveté de la vie, c’est pour mieux les sublimer et en extraire la quintessence.